La course à pied est, avec la marche, l’un des deux modes de locomotion bipèdes de l’homme. Caractérisée par une phase de suspension durant laquelle aucun des deux pieds ne touche le sol, elle permet un déplacement plus économe en énergie que la marche pour des vitesses allant d’environ 6 km/h (ultrafond) – 10 km/h (jogging) à plus de 30 km/h(sprint). Outre sa fonction locomotrice, elle est principalement pratiquée comme sport dans le cadre de l’athlétisme et en tant qu’exercice physique.
Contrairement à la marche, et au trot et galop des quadrupèdes, elle présente une efficacité énergétique peu dépendante de la vitesse (environ 200 mL d’oxygène par kilogramme et par kilomètre) ce qui permet un grand éventail de vitesses de locomotion. La course fait de l’homme un piètre sprinter en comparaison des mammifères quadrupèdes mais lui confère une grande endurance, absente chez les autres primates et rare chez les mammifères1. Ces capacités seraient liées à une évolution anatomique apparue dans le genre Homo , la question dans ce cas serait de savoir si l’apparition de l’endurance à la course est un trait de l’évolution ou un effet collatéral de celle-ci reste ouverte2.